
Les recherches scientifiques prouvent le pouvoir de notre subconscient
Selon une étude du Dr Marcus Raichle de l'Université Harvard, notre esprit subconscient ne se repose jamais et être en pilote automatique peut être une aide ou un obstacle.
Lorsque nous dormons, méditons ou même lorsque nous sommes en train de rêver, notre esprit conscient s’éteint, mais notre esprit subconscient continue de fonctionner.
Les chercheurs ont découvert que les pensées subconscientes, qui sont souvent si profondément ancrées dans notre psyché, peuvent être liées au stress chronique et aux maladies mentales, mais aussi au succès.
La théorie est connue sous le nom de « réseau par défaut » et, dans son étude intitulée « Le réseau par défaut du cerveau: anatomie, fonction et pertinence pour la maladie», Raichle souligne que le bavardage constant de pensées subconscientes qui se répètent dans notre esprit pourrait entraîner des maladies lorsque ses pensées sont négatives, ou le succès lorsqu'elles sont positives.
Lorsque nous sommes totalement relaxés et que notre cerveau est au repos, notre subconscient devient le plus fort et ce dialogue interne que nous menons parfois sans le savoir commence à se présenter. C’est par la méditation, la créativité et l’écoute de notre intuition que nous commençons à comprendre ce que dit notre subconscient.
En examinant les scanners du cerveau, les scientifiques ont confirmé que, lorsque l’esprit est en train de rêver ou qu’il n’est pas influencé par l’environnement extérieur, les parties du cerveau habituellement inactivent deviennent les plus actives. Celles-ci incluent le cortex pré frontal médial, les lobes temporaux médians, le cortex pariétal médial.
Raichle pense que lorsque nous rêvons ou que nous désactivons nos pensées conscientes, nous puisons dans notre flux de conscience ou le réseau par défaut.
Le réseau par défaut est le plus actif lorsque l’on prend une perspective à la première personne centrée sur son propre corps, par opposition à une perspective à la troisième personne, affirme Raichle.
Plutôt que de laisser passer le moment avec une activité cérébrale oisive, nous en tirons parti pour consolider les expériences passées de manière adaptée à nos besoins futurs.
De nombreux scientifiques s'accordent à dire que les pensées subconscientes peuvent être considérées comme des systèmes de survie automatiques, car la plupart du temps notre comportement est conditionné par notre subconscient.
Grâce à ses études, Raichle a découvert que ceux qui avaient un «réseau par défaut» hyperactif étaient souvent autistes, atteints de schizophrénie, du TDAH et de la maladie d’Alzheimer.
Il a également déterminé que ceux qui étaient capables de s'accorder avec leurs pensées subconscientes et de transmettre des messages positifs avaient plus de succès et étaient plus heureux dans la vie.